Le Dr Gillard vient de rejoindre l’équipe d’Imagerive. En quelques mots, elle évoque son parcours de praticienne d’expérience dans le domaine de l’imagerie de la femme et livre sa conception de la profession.
Pouvez-vous retracer brièvement le parcours qui vous a menée à Imagerive ?
Suite à l’obtention d’un diplôme de Docteur en médecine et une formation de radiologue à l’Université Libre de Bruxelles, j’ai orienté ma pratique vers l’imagerie du sein, du dépistage au diagnostique. Après la création de deux unités de sénologie dans le privé en Belgique et en France, j’ai exercé ma spécialité à Sion, à Genève. Portée par l’envie de rejoindre un groupe, j’ai saisi l’occasion qui se présentait d’intégrer l’équipe d’Imagerive en juillet 2015.
Quelle est votre fonction au sein de cette équipe ?
Je suis radiologue spécialisée dans l’imagerie du sein et les techniques de diagnostic et de dépistage. Il est important de préciser, et c’est en grande partie ce qui m’a séduite, qu’ici chaque spécialité s’inscrit dans la continuité d’un travail collectif donnant lieu notamment à des réunions multidisciplinaires, pour composer un service de pointe qui reste proche des patients : une référence dans le domaine de l’imagerie de la femme à Genève et en Suisse romande.
Justement, au regard de votre expérience de praticienne, quelles sont les attentes de vos patientes ?
Il nous incombe en premier lieu de faire en sorte que la mammographie devienne un acte moins traumatisant, de rassurer les patientes. Grâce au dépistage et aux avancées thérapeutiques, on guérit aujourd’hui 8 à 9 cancers du sein sur 10. Les thérapies ne sont certes toujours pas anodines, mais elles sont moins lourdes qu’il y a ne serait-ce qu’une dizaine d’années. Je crois aux vertus de la parole : montrer les images, expliquer, pour que les patientes repartent pénétrées d’un espoir légitime.
Quels sont les enjeux d’avenir de l’imagerie médicale ?
C’est une discipline en constante évolution. On voit actuellement l’émergence de nouvelles technologies comme la tomosynthèse, une méthode d’imagerie voluminique qui effectue des prises de vues multiples à différents degrés, reconstituant ainsi des images plus fines en 2 dimensions. Nous disposerons bientôt de cette évolution à Imagerive, dès la ratification des accords fédéraux et genevois.
Pour finir sur une note plus anodine, y a-t-il une personnalité connue que vous aimeriez rencontrer ?
Il y en a certainement plusieurs, mais pour rester dans le domaine de cette profession qui me tient à cœur et constitue une grande part de ma vie, j’avoue que la démarche courageuse d’Angelina Jolie m’a plu. Le débat général qu’elle a suscité concernant les fameux gênes BRCA 1 et BRCA 2 a été salutaire.